LA pAge noire

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dimanche 14 février 2021

MOLIÈRE TA MÈRE (Contre Pierre Louÿs et le sbire de Paris-Match)


    


     Si vous me demandiez avec quel auteur j’aimerais passer une soirée, partager quelques jours, pour quel génie de la plume ou du clavier je serais prêt à sacrifier un petit doigt, voire quelques semaines de vie, je commencerais par verser une larme. La vie m’a souri. Elle m’a permis de fumer des clopes à n’en plus finir avec l’immense Robert l’Irlandais, me prête la grâce de regarder tomber le soir avec l’ami Philippe, colosse parmi les géants. Mais je verserais tout de même une larme si vous me posiez cette question. 

Forcément j’élabore en vitesse une wish-list. Vous me proposez un miracle. Vous me proposez de rencontrer l’auteur de mon choix, qu’il soit vivant ou six pieds sous terre. Vous me le proposez gratis, sans me faire démembrer et sans renoncer à un morceau de vie. Je joue le jeu. Hemingway ? 

Camus ? 

Chrétien de Troyes ? 

L’anomyme du Lancelot-Graal ? 

Shakespeare ? 

Dante ? 

Molière ? 

Mais je verse quand même une larme face au sacrifice que je m’apprête à faire de plusieurs noms au profit d’un seul. 

Je réponds Molière. 

Jean-Baptiste Poquelin. Dit Molière. 

Pourquoi Molière ? 

Parce que Molière. Parce que la langue de Molière. Parce que l’impertinence de Molière. Parce que la force de Molière. La force de croire que le rire et l’humour peuvent rivaliser avec l’horreur et la pitié tragiques. Faire mieux même. Parce que Sganarelle qui cherche comme un bouffon à démontrer l’existence de Dieu, parce que Dom Juan cède face au Pauvre pour l’amour de l’humanité, parce que Tartuffe le scélérat ressemble à mon collègue, à mon voisin, à moi-même, quel homme ! parce que Arnolphe dans l’acte cinq prend les airs pathétiques de la tragédie, monsieur de la Souche et son front de bois, parce que Agnès et sa bonne école, parce les malédictions d’Harpagon, parce que Jourdain ressemble à mon autre collègue, à mon autre voisin, et à moi-même encore, parce que les précieuses, parce que madame Pernelle, parce que son Malade, parce que Alceste surtout, mais aussi Pierrot et Mathurine, parce que quoi que dise Aristote et toute la philosophie… parce que ce type cherchait à remuer la merde sur chaque trottoir. De Pézenas à Paris. 

Et parce qu’on la lui a bien rendu. 

Qui ça ? Les médecins et leur cabale. Jusqu’à ce qu’un jeune roi qui apprenait le métier de la tyrannie les renvoie à leur cabinet. Les médecins et les dévots de tout poil ont voulu sa peau, l’ont usé, cassé, abimé, sans doute tué, à la fin. Les dévots. Ceux de son temps, ceux d’aujourd’hui. Ceux qui ne peuvent jamais. Ceux qui ne supportent pas les caricatures, ceux qui envoient leurs enfants tirer dans les foules. Molière les nommait sobrement scélérats. Dans l’amplitude de ses registres la langue de Molière me permet d’utiliser le synonyme qui me vient à l’esprit : une bonne bande d’enculés. Les dévots barbus, les dévots en carré Hermès, les dévots à chapeau large. Jean-Baptiste vous botterait le cul. Ça serait délicieux, une fois encore. Au théâtre ou sur Netflix, on s’en fout. il vous botterait le cul. Et ce serait magique. 

Voilà pourquoi je répondrais Molière. 

Mais il y a encore une raison à cela. Une putain de raison.


Paris-Match, son édito de la semaine. Sous l’honneur de la plume de monsieur Gilles Martin-Chauffier. L’Air du temps. Deux colonnes en première page intérieure pour fusiller Molière, encore une fois. 

Regardons d’un peu plus près. 

L’aède de Paris-Match commence par faire la fine bouche, s’étonnant ingénument que par temps de crise sanitaire, certains puissent songer à panthéoniser quelques-uns de nos grands auteurs. Comme s’il était indécent de s’occuper de choses aussi futiles pendant que le pays est à genoux. On va faire court. On va se contenter de rappeler les mots de Churchill quand un de ses ministres suggéra de couper dans le budget de la culture afin de soutenir l’effort de guerre. Winston ôta ses lunettes, ralluma un de ses gros cigares et tira une bouffée avant de recracher sa fumée en affirmant qu’il ne sert à rien de mener une guerre si c’est pour entamer la culture d’un pays. Ce foutu virus a suffisamment fait de dégâts comme ça. Rapatrier les restes de Molière au Panthéon ne fera certes pas vivre nos artistes, nos rhapsodes, nos intermittents, encore moins nos restaurateurs. Est-ce que ça leur enlèverait quelque chose ? 

Je laisse tomber la pique adressée au passage par Gilles Martin-Chauffier au président de la République qui réussit très bien ses discours, ses hommages. On peut toujours profiter d’une chronique dans un grand magazine d’investigation pour faire de la politique. Ça fait partie de la règle du jeu, ça prête généralement à l’auteur la possibilité d’être un guide, un manitou, voire un sniper en pantalon de velours. Certains font la guerre comme d’autres se masturbent dans des draps de soie. 

Je laisse aussi tomber la critique faite de l’architecture du Panthéon, qui est ce qu’elle est, qui vaut ce qu’elle vaut, qui a le mérite de manifester une étape de cette architecture classique en quête de rendez-vous avec les beautés antiques. Mais je comprends que certain puisse reprocher au 18ème siècle de n’avoir pas été le 21ème. Ou le 16ème, ou même encore le 46ème… 

Bref. Venons-en au fait. Creusons le fond de la poubelle. 

Molière a beaucoup lu Aristophnane, Plaute, Terence, les Italiens, les Espagnols. Entendons sous les mots de monsieur l’auteur documenté, érudit s’il en est, que Molière ne serait pas un auteur original. Parce que le Poquelin aurait repris des trames à tous ces illustres poètes. Monsieur l’auteur de romans (parce que ledit chroniqueur de Match écrit aussi ses romans), quand on écrit un titre qui se nomme poussivement Belle amie, doit-on conclure que vous n’êtes pas un créateur sous prétexte que vous foulez au féminin les pas d’un Maupassant ? Et puisque nous y sommes, vos romans, vous les écrivez en prose, non ? Doit-on maugréer que vous empruntez sans honte la voie qu’a ouverte l’auteur anonyme du Lancelot-Graal au 13ème siècle ? Que vous avez vous aussi beaucoup lu les autres prosateurs après lui et avant vous ? 

Mais vous voulez jouer. Vous convoquez Corneille en exhumant la vieille thèse d’un Pierre Louÿs qui affirmait prouver que Corneille est l’auteur des meilleures pièces de Molière. Vous l’affirmez aussi avec un argument qui inspire le respect : on est aujourd’hui persuadé qu’il est l’auteur de ses plus grandes pièces. 

Je ne vous rappellerai pas que la persuasion n’est que l’artifice de l’argumentation, préférant souligner que Pierre Louÿs n’en était pas à une pensée pornographique prés. Il est toujours nécessaire de dévoiler ses sources. Ce n’est certes pas l’exercice d’une chronique de magazine pour figaristes assoupis, mais permettez-moi de conseiller à vos lecteurs la consultation du Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d’éducation vertement réécrit par Pierre Louÿs. Ils se feront ainsi une idée de l’homme qui a prouvé que Molière n’est pas l’auteur de ses pièces. Pierre Louÿs était un type dont la tricherie n’est plus à prouver. Faux traducteur, faux talent d’helléniste, il était au fond du trou en 1919 quand il a eu l’idée d’appliquer à Molière ce qui se disait (tout aussi absurdement) de Shakespeare qui n’aurait rien écrit, lui non plus. Pierre Louÿs buvait la nuit, il buvait beaucoup. Dormait le jour. Un état lamentable. Il lui fallait quelque chose pour faire parler de lui. C’est bien monsieur, c’est bien. Vous faites revivre ses idées. Vous êtes persuadé qu’elles sont justes. Vous affirmez. Vous trompez. Tout cela manque terriblement de rigueur intellectuelle. Ce qui, je le concède, est moins grave que la malhonnêteté. Le plaisir du bon mot, le délice de débiner pour débiner, la jalousie peut-être ? Moins grave que la scélératesse. 

Au passage, je n’ai rien contre la pornographie quand il s’agit d’une affaire entre adultes consentants. Elle me gène terriblement quand elle ressemble à un viol. Elle me donne une vague nausée quand elle atteint le domaine des idées. Bien plus crade, bien plus perverse que celle des corps. 

Comment expliquer sinon ces dizaines de vers communs parsemés à travers leurs œuvres respectives ? questionnez-vous. 

Molière a mis en scène Racine. Molière âgé de 22 ans a également fait vivre des pièces de Corneille sur la scène. Et Molière a souvent repris des tirades, des mots, des réflexes de la tragédie pour les transposer au registre de la comédie. C’est ainsi qu’il aimait jouer avec son public, avec ses confrères. Cela s’appelle du comique de décalage. Rien de plus. Rien de moins. Mais quand c’est Molière qui s’en charge, les rien de plus, les rien de moins s’élèvent à la hauteur des choses immenses. Ces glands tombés sur la terre fertile du génie, qui donnent les chênes les plus hauts, les plus forts. de ces arbres que les pyromanes les plus perfides ne consumeront jamais. Malgré qu’ils en aient. 

Est-ce que vous diriez que Georges Brassens n’est pas un poète parce qu’il a repris les vers de du Bellay ? Ou parce qu’il vient de Sète ? Et qu’il y a vu le jour cinquante ans après Paul Valéry ? Les amis, j’ai un scoop pour Paris-Match ! Paul Valéry est le véritable auteur des chansons de Brassens. Le jeune communard, libertin et outrageusement moustachu fit un pacte dans sa jeunesse avec l’austère Valéry qui gardait sous le coude des choses moins savantes, plus légères. Le jeune Georges prit les cahiers de Valéry et improvisa quelques accords avec sa guitare. Le voile est levé !  Je peux envoyer mon papier à Paris-Match !

Passons. 

Après avoir tenté de renvoyer Molière dans le rang des faussaires, la sainte chronique hebdomadaire s’attaque à l’homme. Ça faisait longtemps. Un Molière incestueux et carrément pédophile. Parce que bien sûr Molière a épousé sa propre fille. Armande, fruit de sa liaison avec Madeleine. Il avait beau jeu de dénoncer les tartufferies de son temps. Quel sale type que ce Molière ! 

Comme les procès sont vite faits. Comme les cabales ont la dent dure. 

Racine est là-dessous. Jean Racine. Vous savez ? le janséniste mondain qui pour remercier Molière de l’avoir lancé dans la carrière en faisant connaître sa Thébaïde, a remercié ce dernier en ne lui confiant pas son Alexandre, sous prétexte que ses acteurs n’avaient pas l’accent tragique. Mais pas la Du Parc qui succomba aux promesses que Racine lui fit sur l’oreiller. 

Molière ne pardonna pas l’ingratitude de ce jeune prétentieux. Le « vol » de son actrice lui resta comme en travers de la gorge. Mais Racine n’était pas homme à faire le dos rond. Et racine fut à l’origine de la légende d’un Molière épousant sa propre fille à la va-vite. Un Mardi Gras, qui plus est ! Il était dix heures du soir. Le prêtre était acheté et il n’y eut aucun témoin. 

Mais Molière a épousé Armande en l’église Saint-Eustache, à neuf heures du matin, le premier lundi après le Carême. Et Louis 14 fut le parrain du fruit de cette union. 

Certes Molière a épousé une femme qui avait vingt ans de moins que lui. Et Molière était conscient de la chose qui s’est aussi moqué de lui-même dans son École des femmes, comme il s’est moqué de ses soucis financiers dans L’Avare, de son hypocondrie morbide dans Le Malade imaginaire, tout comme il a tourné en dérision son dégoût des hommes, ses déceptions amicales dans son immense Misanthrope. Parce que Molière se moquait de lui-même comme il débinait tout ce qui bougeait autour de lui. L’autodérision. Voilà la leçon dont certain ferait mieux de s’inspirer. 

Car l’édito de Paris-Match ne s’arrête pas là. Tant qu’à faire, tant qu’à être ignoble, il ne faut jamais lésiner, il faut aller au bout. Sans quoi, on rate ses effets. Gilles Martin-Chauffier n’hésite pas à assimiler Molière à une sorte de collabo, via la figure de Coco Chanel, candidate malgré elle au Panthéon. 

Raisonnement analogique qui n’appartient qu’à l’auteur de cette chronique magique, mais qu’il faut relever. Monsieur le chroniqueur, une analogie n’appartient qu’à celui qui la tisse. 

Mais jouons encore. Je n’aime pas tellement attaquer les personnes. Je préfère généralement me contenter des idées. Frotter les idées aux idées. Idéal humaniste ? Leçon de vie ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je n’aime pas beaucoup m’en prendre aux personnes. Leur physique leur appartient, leur histoire également. Mais quand le verre déborde, quand la dose est trop lourde, quand le scélérat ne se contente plus d’être un scélérat, quand le manteau de la probité ne lui suffit plus, quand ses grimaces lui font des crampes, quand il estime enfin qu’il est bon pour ses affaires d’endosser la robe d’un juge et de penser mal de tout le monde, alors il faut accepter d’utiliser les mêmes armes que lui. On peut toujours ignorer la malhonnêteté, on peut toujours tenter de prendre de la hauteur, refuser de s’abaisser à l’ignominie, mais il est par moments nécessaire de retrousser sa manche et d’envoyer le poing dans la gueule d’une crapule. 

Donc. Monsieur Martin-Chauffier. Le Panthéon et ses locataires rentrent donc dans les cordes de votre juridiction ? Et Molière le tricheur, Molière l’incestueux, Molière le collabo y ferait un mauvais locataire ? Plus exactement son entrée dans le temple des Immortels serait comme la photographie d’une ère décadente, puante, où seuls quelques justes seraient encore en mesure de voir clair et d’écrire juste ? Quelques Zoros justiciers au service de leur Happy few  de lecteurs ? 

Soulevons un brin la cape, si vous le permettez. Le masque et le chapeau noir. 

Il n’est pas tellement grave d’avoir été pensionnaire d’un collège-lycée privé avant de reconnaître à la fin les vertus de l’enseignement public pour y décrocher un diplôme supérieur. Nombreux sont ceux qui finissent par se ranger à ce genre d’évidence et opèrent sans complexe ce transfert de valeurs. Cela arrive à beaucoup de gens. Passons encore. Et quand ledit établissement se trouve au bord du gouffre à la suite d’une longue et fâcheuse série d’affaires de harcèlement moral et d’agressions sexuelles visant ses anciens comme ses nouveaux chefs, on doit admettre que les anciens élèves n’y sont pas pour grand chose. À moins que certains aient su, qu’ils se soient tus. À moins que d’autres puissent considérer que ce genre d’éducation et de valeurs viriles ne puissent pas faire de mal. Au contraire. Ça forge l’âme les brimades, ça muscle le caractère les bizutages. 

Concédons qu’un petit fils de grand Résistant ait pu ignorer tout cela. Admettons. Bien que tout de même, cela n’augure rien de bon en terme de perspicacité. Vous me direz que la perspicacité, les capacités de résistance peuvent se révéler plus tard dans la vie d’un homme. Je le concède. Elles peuvent fleurir subitement par un beau matin de février au moment d’écrire une chronique sur le cas Molière. C’est une révélation. Une Pentecôte. Nul besoin d’enquête. Nul besoin de peser ses mots. Les mots sont. Ils sont souffle de la Vérité. 

Passons une nouvelle fois, passons aussi sur ce qu’aurait pensé le grand-père Résistant de cette belle aptitude à la dénonciation si parfaitement étayée. 

Mais alors que dire d’autres mots assumés dans un texte dont le titre résume à peu près tout des valeurs panthéonistes de son auteur ? Du bonheur d'être breton. Les régions contre les nations. Que les Bretons soient heureux d’être des Bretons, les Corses des Corses, les Basques des Basques et les Catalans des Catalans, tant mieux pour eux. Tout comme on se fout que le premier fanatique soit heureux de l’être pourvu qu’il reste dans son coin et qu’il se contente de ne pas faire chier le monde. Mais la suite du titre… Les régions contre les nations. Un poil belliqueux à mon goût. Un poil régionaliste extrémiste, avec le vocabulaire qui va avec. Et le Panthéon dans tout ça ? Symbole des grands noms de la République. Une et indivisible. Flamme de la Nation. J’avoue que la cohérence se ride. J’avoue que l’obscurité tombe soudain, qu’il fera bientôt nuit. Que je suis perdu. Complètement perdu. 

Et l’obscurité se fait ténèbres quand je cherche pourtant à m'extraire de cette forêt dense, nauséabonde soudain. Je regarde. J’inspecte. Et je trouve d’autres mots. D’autres articles d’une incroyable ambiguïté à propos du génocide arménien balayé d’un revers de main au nom d’un amour sans mesure pour la Turquie. Ça pue pour de bon. 

Qu’un Breton aime passionnément la Turquie n’a rien de stupéfiant en soi. Il y va de son droit et de sa liberté la plus totale. Mais être un homme lu, être un auteur, un chroniqueur parcouru par bon nombre de lecteurs, ça donne quelques responsabilités. On se renseigne. On réfléchit un instant. On doute. Parfois même on s’abstient. On se tait quand il le faut. 

On a le droit d’être amoureux de sa région et même d’un autre pays, fût-il un pays dont les dérives sont aussi grandes, aussi puissantes que son lointain passé. On a le droit d’éprouver une sorte de passion dévorante pour un amour de jeunesse que le temps a transformé en harpie acariâtre. Mais on garde ça pour soi. Ou bien on se met à la poésie, on prend le risque d’un dialogue avec les Fleurs du Mal

Les Fleurs du Mal. Baudelaire. Ah ! Encore un de ces usurpateurs qu’on pourrait avoir envie de foutre au Panthéon. Ce Baudelaire mal débauché qui après tout n’a écrit qu’un seul vrai recueil, et qui a pillé tout ce qu’il avait à piller entre Platon et les Parnassiens. Gageons en outre qu’il est aisé de prouver que ce type était dans des états pas possibles, assez peu compatibles avec l’écriture du moindre alexandrin qui puisse tenir la route. Gageons que c’est la cousine qui faisait le ménage qui a pondu ces fleurs maladives

Molière avait l’ambition d’élever la comédie au rang de la tragédie. Il croyait en une catharsis par le rire. Il imaginait avec Rabelais (autre prêtre nom, certainement) que le rire puisse être le propre de l’homme. Alors oui, c’est avec lui, avec Molière que j’aimerais passer une belle soirée. On déboucherait une bouteille. Une grande bouteille. Ça serait savoureux. 

Grincez monsieur, grincez. Médisez. Les barbecues du printemps attendent vos papiers. Estimez que vous vous en tirez à bon compte. Je suis persuadé que Molière saurait beaucoup me faire rire de votre propre tragédie. Même que pour ça, il vous piquerait peut-être une ou deux phrases. 


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